Le Meuble Liégeois

                    Yves Jacquemain, sculpteur ornemaniste et ébéniste, vous fait partager sa passion

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Histoire des styles : La menuiserie d'art au XVIIIème siècle dans l'ancien Pays de Liège

Album photos : les décors et les styles                                                        Musées



Commode de style Louis XV liégeois


Pourquoi  parler de menuiserie d'art et non simplement du meuble liégeois au XVIIIème siècle?
Rappelons que dans l'ancien Pays de Liège, les métiers étaient organisés en corporations.
Les menuisiers et sculpteurs sur bois qui réalisaient, tant du mobilier civil (armoires, commodes, tables, sièges, horloges...), que du mobilier religieux (stalles, autels, chaires de vérité, confessionnaux, jubés, buffets d'orgue...), mais aussi des boiseries décoratives du bâtiment (lambris, cheminées, portes, escaliers...), appartenaient à la corporation des charpentiers.
Il s'agit donc ici de traiter plus particulièrement des travaux réalisés en bois massif, meubles ou boiseries décoratives. 

Un autre aspect du meuble liégeois, le mobilier de marqueterie quant à lui, relève plus particulièrement du savoir-faire de l'ébéniste.

Cet exposé n'a pas l'ambition d'explorer toutes les facettes du mobilier liégeois, d'autres en ont parlé (voir bibliographie). Nous laisserons le soin aux historiens de l'art, antiquaires, ébénistes, menuisiers, sculpteurs ou simples amateurs éclairés d'une analyse plus profonde et précise sur l'un ou l'autre aspect de la remarquable originalité que représente le meuble liégeois dans le contexte des arts décoratifs européens du XVIIIème siècle. 

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Les matériaux

Si le chêne est le bois le plus utilisé pour le mobilier et les boiseries décoratives, le frêne, plus flexible lui est préféré pour les sièges.
L'orme, le noyer, le merisier sont d'usage plus rare voire exceptionnel.
Le hêtre est employé pour les côtés de tiroir et les châssis de dos de meuble. Les dos de meuble et fonds de tiroir sont fréquemment en bois blanc, du moins pour les meubles les plus courants.
Les ferrures sont en laiton.
Les fiches, en deux parties, se composent d'une âme en fer gainée de laiton dans lesquelles viennent s'enchâsser les vases en laiton massif.
Les entrées de serrures sont en tôle de laiton, parfois gravées et repoussées; plus rare, elles sont coulées et ciselées.
On ouvre les tiroirs en les tirant par la clef; toutefois, les tiroirs des commodes sont à poignées fixes ou à main pendante.
Les serrures sont en fer et placées sur le faux dormant quand le meuble est à deux portes ; il est à trois ou quatre portes, elles sont fixées sur les montants.
Les marbres sont utilisés uniquement pour les tablettes des consoles d'applique et des tables à gibier ; le marbre le plus courant provient des carrières de Saint-Remy à Rochefort; il présente une combinaison de rouge, de blanc et de gris.  

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La structure des meubles mosans

Les grands meubles liégeois sont fabriqués en trois parties que l'on peut séparer lorsqu'il faut les démonter : la base, le corps et le fronton ou la corniche. La base est constituée du piétement, d'une moulure et d'un plancher. Elle se présente sous trois aspects différents : elle repose parfois sur des pieds tournés en forme de sphère aplatie, de toupie, de griffes de lion serrant une boule ; elle a dans d'autres modèles la forme d'un socle découpé ou non en patin ; elle peut aussi avoir des pieds cambrés en S (reliés par des traverses chantournées) qui se terminent soit en sabot de biche fendu (Régence), soit par une volute reposant sur un dé octogonal (Louis XV et Transition), soit encore par des griffes de lion. Ce troisième type de base se retrouve surtout sur les commodes, les bureaux, les tables et les sièges. La façade du corps proprement dit est constituée de portes et de tiroirs. Les angles verticaux des grands meubles ont une forme bien particulière : ils sont en pans coupés plats ou bombés, généralement avec ressauts ; ceux-ci sont simples, rentrants ou sortants ; les mêmes ressauts existent quand les coins sont concaves, en doucine ou à logette, c'est-à-dire avec deux arrondis, l'un concave et l'autre convexe ; les angles des commodes et des bureaux sont le plus souvent en quart-de-rond.
La corniche a une forme architecturale ; elle est plate, en accolade ou cintrée ; la frise est réservée aux tiroirs ou, en leur absence, à des motifs sculptés avec un encadrement mouluré.

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La fabrication

Le bâti des meubles est assemblé à tenon et mortaise ; les panneaux sont réunis aux montants et aux traverses par des assemblages à rainures et languettes ; les portes et les côtés des meubles sont assemblés à onglet.
Pour les tiroirs, les assemblages des côtés sont à queue d'aronde et à queue d'aronde perdue ; ils s'ouvrent en glissant sur un coulisseau qui s'emboîte dans une rainure pratiquée au centre de chaque côté.

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La décoration

L’architecture des meubles mosans est soulignée par une mouluration droite, horizontale et verticale, et par des éléments courbes qui forment la traverse supérieure des portes, la traverse inférieure chantournée de la base et le cintre des corniches.
Les moulures sont composées de courbes concaves et convexes séparées par un carré ; la corniche des grandes armoires Régence présente une mouluration puissante à double ressaut.
Les sculptures sont toujours taillées en masse pleine sur une épaisseur ne dépassant jamais 4 mm ; les motifs sculptés sont d'une grande finesse et couvrent une grande partie de la façade, et même des côtés ; leur abondance, leur texture serrée, leur faible relief et le fait qu'ils sont ajourés font penser à un ouvrage de broderie ; le centre des corniches, cintrées ou en arbalète, est souvent sculpté d'un médaillon, d'un cartouche ou d'un mascaron, ou encore d'une coquille déchiquetée.
Dans la seconde moitié du XVIIIème siècle, on a décoré des meubles " au cordonnet ", c'est-à-dire de cordons faits d'une doucine avec des volutes ; les cordons ceinturent les panneaux, les tiroirs, les portes, les pilastres, les pans coupés ; ils s'étalent en compositions faites de droites, de courbes et de contre-courbes en C et en S.
 

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Les styles

Si les divisions classiques, liées au règne des rois de France ont été retenues, comme c’est le cas habituellement, il faut souligner le fait que ces repères chronologiques restent quelque peu arbitraires.

Si l'’influence des différentes périodes esthétiques françaises est sensible dans ces créations, l’originalité de ces meubles est telle que les dénominations de Louis XIV liégeois, de Régence liégeois , de Louis XV et de Louis XVI liégeois pourraient être écartées au profit d'un style Classique, d’une Rocaille liégeoise, relativement insatisfaisante, voire d’un Rococo liégeois (naissant, épanoui, assagi) et d’un néo-classique liégeois tout à fait acceptable. 

En dépit de ces questions de terminologie, une analyse stylistique peut être menée. Quelques remarques générales permettent de dégager une évolution : l’évolution stylistique du meuble liégeois du XVIIIème siècle est semblable à celle du meuble français. Le bâti du meuble mosan gardera durant tout le siècle une structure apparentée au style Louis XIV; seul le décor variera selon l'époque considérée.

Le style Louis XIV liégeois (1715-1730)

C'est en France l'époque du style Régence, et à Liège l'époque du prince-évêque Georges Louis de Berghes.
Les ornements sont symétriques et inscrits dans des encadrements moulurés.
Le répertoire décoratif comprend les motifs suivants: coquilles, feuilles d'acanthe, culots, palmettes, entrelacs, volutes et lambrequins ; les fonds sont quadrillés à fleurettes ou en écailles de poisson.

Le style Régence liégeois (1730-1780)

Il comprend deux périodes séparées par le Louis XV liégeois ; c'est le style le plus représentatif du XVIIIème siècle mosan.
Durant la première période, la rocaille apparaît timidement, rappelant la coquille et s'intégrant dans des compositions symétriques qui utilisent des éléments de style Louis XIV et Louis XV; la structure est de style Louis XIV.

Le style Louis XV liégeois

Apparu vers 1740, marque le triomphe de la rocaille, nerveuse et déchiquetée ; les compositions, asymétriques, se ressentent surtout du rococo allemand. Le style Louis XV liégeois fut pratiquement inexistant ; il a duré pendant le règne du prince-évêque Jean-Théodore de Bavière (1744-1765). On retrouve, dans une composition asymétrique, les motifs suivants: la branche de roseau, le rameau de feuillage avec ou sans fleurs, le motif "  à la tour " ou " à la ruine " en figuration perspective d'une muraille de moellons avec arcade et branchage ; quant à la feuille d'acanthe, elle suit toutes les contorsions de la rocaille.

Le style Régence liégeois seconde période

Apparaît vers 1765 ; cette période se caractérise par un apaisement des courbes des contre-courbes et des rocailles, ainsi que par l'emploi de compositions symétriques et asymétriques sur un même meuble.

Le style Louis XVI liégeois

Il se développe dès 1780 et se prolonge jusqu'en 1830 ; les ébénistes utilisent les motifs du style Louis XVI français, tirés, comme on le sait, du répertoire décoratif antique.

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Les meubles

L’armoire, appelée aussi "  garde-robe " est haute et large ; elle est destinée à la chambre, aux couloirs et aux vestibules pour y serrer les vêtements et le linge de maison ; les vêtements sont pendus à des crochets en bois fixés sur le fond du meuble ; la corniche est généralement droite avec un ressaut au niveau du montant ; elle est parfois cintrée en accolade avec un fronton sculpté en son centre.
Les armoires liégeoises sont à deux, trois ou quatre vantaux ; si elles ont trois ou quatre vantaux, le corps central peut être en avancée ; chaque porte comprend trois panneaux pour les premiers modèles Louis XIV et deux pour les autres styles ; les tiroirs sont dans le bas du meuble, derrière les portes ; ils ne sont donc pas visibles en façade ; les pieds sont en forme de toupie ou à patins.
Il existe aussi une armoire bien particulière à la région de Liège ; il s'agit de l' " armoire-penderie à régulateur ", qui, comme son nom l'indique, consiste en un régulateur placé entre deux corps d'armoire de la même hauteur que la gaine de l'horloge, mais un peu plus large ; le fronton est surélevé en son milieu et contient le cadran ; il est surmonté d'une corniche en plein cintre que jouxtent deux consoles incurvées joignant les extrémités supérieures du meuble.

Le bas de buffet, nommé également " bahut ", est une armoire à hauteur d'appui ; sa façade est plate et rectangulaire et comporte deux, trois ou quatre portes à un seul panneau et des tiroirs surmontant les portes ; quand le bahut a trois ou quatre portes, la partie centrale est parfois en ressaut ; il s'agit alors d'un bas de buffet privé de son corps supérieur. Les pieds sont en boule ou à patins.

Le buffet est un meuble à deux corps dont la partie supérieure, parfois pourvue de tiroirs, est aveugle ou " en vitrine ". Le corps inférieur ressemble à un bahut à deux ou trois portes, sommé d'un rang de tiroirs ; il repose sur une plinthe découpée avec des patins ou sur des boules aplaties (six lorsqu'il comporte une partie centrale en ressaut) ; le haut du buffet à dessus fermé est toujours en retrait lorsque sa corniche est en accolade ; la partie centrale de certains buffets affecte la forme d'un tabernacle. Si la corniche est droite, la façade du corps supérieur n'est pas en retrait par rapport à celle du bas.
Le buffet-vitrine comprend un bas de buffet à deux ou trois vantaux, toujours combiné avec des tiroirs, et un corps supérieur vitré formant la vitrine proprement dite ; les angles sont également vitrés ; s'ils forment une saillie très accusée par la combinaison de coins bombés convexes et concaves, ils prennent le nom de " coins à logette " ; les côtés du meuble peuvent aussi être vitrés.
Les vitrines de style Louis XIV ont généralement une corniche droite et un corps supérieur de la même dimension que le corps inférieur, mais en retrait ; les portes sont vitrées par des carreaux de petit format séparés par des petits bois.
Pour les autres styles, la corniche est cintrée dans sa partie médiane lorsque le corps est en tabernacle ; d'autres modèles ont une corniche galbée en accolade avec deux plates-formes en plateau sur lesquelles on avait l'habitude de déposer des porcelaines de Chine ou de Delft.
Le buffet-vitrine est un meuble destiné aux pièces d'apparat; il servait au rangement et à l'exposition d'objets et de bibelots de grande valeur ou de collection (faïences, porcelaines, argenterie, cristaux, etc.) ; l'intérieur de la vitrine était peint en vert d'eau ou en bleu ciel tirant sur le gris pour faire ressortir son précieux contenu.

La scribanne, appelée aussi le " buffet-scriban ", apparaît à la fin du XVIIème siècle pour servir de bureau, de secrétaire et de commode ; c'est un meuble à deux corps ; le corps inférieur, ouvrant à portes ou à tiroirs, est surmonté d'un serre-papiers fermé par un volet en pente qui peut se rabattre à l'horizontale pour former table à écrire ; c'est un secrétaire à dessus brisé ; le corps supérieur est généralement fermé par deux vantaux qui, lorsqu'ils sont ouverts, laissent voir une multitude de casiers, de tiroirs et de caves ; dans d'autres cas, il peut être vitré ; il ressemble alors à une bibliothèque.

La commode apparaît dans les intérieurs liégeois vers 1730.

Son bâti est rectangulaire et sa façade généralement plate ; les côtés restent plans, même si la façade est légèrement bombée ; elle possède d'ordinaire trois tiroirs, parfois quatre ou cinq.
La façade peut être galbée en accolade, avec ou sans ressaut, ou en arbalète ; s'il y a plusieurs ressauts, on l'appelle " en accordéon "; l'ondulation de la surface ne se fait qu'en plan, donc jamais en élévation et très rarement sur les côtés.
Généralement, la base est composée d'une traverse chantournée se raccordant à des pieds de biche ou à des griffes de lion serrant une sphère; la base peut également être formée d'une moulure droite supportée par des boules aplaties ; on retiendra qu'entre 1740 et 1775 les courbes en C et en S et les fleurettes furent le motif de prédilection des ébénistes mosans.

Le bureau d'apparat ressemble très fort au bureau français de style Louis XIV à huit pieds que l'on nomma " Mazarin" ; il est, bien entendu, en marqueterie. Pour les bureaux en chêne, on trouve le bureau dit " de notaire ", en dos d'âne avec un abattant en pente douce de chaque côté d'une traverse centrale ; il repose sur quatre pieds hauts.

Le scriban est un secrétaire à dessus brisé avec un abattant servant de table à écrire ; c'est un meuble de prestige que l'on ne rencontre que dans les riches demeures patriciennes.

La table est une table-console à balustres droits ; elle est décorée sur la ceinture triangulaire de quadrillés à fleurettes, d'enroulements de courbes en C et en S avec une palmette centrale ; vers 1735, les pieds à balustre font place à des pieds de biche terminés par un sabot.
Si la table est décorée sur ses quatre faces, elle prend le nom de " table de milieu ".
La console d'applique est couverte d'une tablette de marbre ; son tablier est assez important ; sa ceinture et ses deux pieds sont fortement galbés et sculptés.

L’horloge de parquet fut l'une des pièces les plus familières du mobilier liégeois ; la plupart des horloges possèdent une caisse sculptée ; la gaine, ou " corps ", est droite ou en forme de cercueil ; la porte de façade est munie d'un oculus vitré qui permet de voir le mouvement du balancier ; la base est plus large que le corps, elle est droite ou galbée en s'élargissant vers le bas ; la tête, de forme rectangulaire, est généralement plus large que le corps et sa porte vitrée laisse apparaître un cadran en laiton et en étain avec des aiguilles en fer; ce cadran, de forme carrée, est sommé d'un demi-cercle (cette forme est dite "  en chapelle " ; un disque bombé en étain, fixé sur la partie supérieure du cadran, indique le nom de l'horloger, sa localité et la date de fabrication du mouvement d'horlogerie ; la corniche de nombreuses horloges est surmontée d'un caisson permettant d'y déposer un vase ou une potiche de Delft ou de Chine.

Le siège mélange très souvent des formes empruntées à des styles différents ; on retiendra cependant une création typiquement régionale : le fauteuil à haut dossier dit " de Herve ".
Le dossier, élevé, est plein et incliné ; il est assez étroit et fait penser à la caquetoire de la Renaissance ; il se prolonge jusqu'à l'assise du fauteuil. Le siège proprement dit est en bois et fortement trapézoïdal. Les accotoirs sont de deux modèles : plats et s'évasant vers l'extérieur, suivant ainsi la forme trapézoïdale du siège, ou encore incurvés et se terminant par une volute. Les supports d'accotoirs sont droits et situés dans le prolongement des pieds antérieurs ; la ceinture peut être chantournée ou garnie de gouttes ou de cannelures ; il n'y a jamais de traverse de ceinture à l'arrière ; les pieds sont soit tournés en balustre, soit en gaine une entretoise en H ou en trapèze relie les pieds assez près du sol lorsqu'il s'agit de pieds tournés ; sa jonction avec les pieds se fait sur des dés de raccordement cubiques ; la décoration se limite à la ceinture et au dossier, dont la traverse supérieure est souvent chantournée ; seule l'assise est en chêne, le reste est en frêne, ce bois convenant mieux pour les assemblages. La région de Herve s'étendait de Visé jusqu'à la frontière allemande.

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Composé d'extraits de : Dictionnaire du meuble – Claude BOUZIN

Edition MASSIN - 2000

 

 

Bibliographie du meuble liégeois :

BERNARD Pierre - Etude archéologique du meuble de menuiserie liégeois au XVIIIème siècle
Liège, Maison Curtius 2000

BOUZIN Claude - Dictionnaire du meuble  
Edition MASSIN - 2000

COLMAN Pierre et Berthe - dans : Styles, meubles, décors, du Moyen Age à nos jours. Publié sous la direction de Pierre VERLET
Edition LAROUSSE - 1972

DE BORCHGRAVE D'ALTENA  J. (Comte) -" Décors anciens d'intérieurs mosans ", 4 t.
Liège, à partir de 1930 

DEFOUR Frans  - SEPT SIECLE D’ART DU MEUBLE EN BELGIQUE
Du XIIIème au XXème siècle en Wallonie et en Flandre
Edition LANNOO-FONDS MERCATOR - 1977

DEFOUR Frans - Belgische meubelkunst in Europa, vlaams en waals over de grenzen heen.
Drukkerij CREA 1993

FETTWEIS Henri  - Le musée d’Ansembourg à Liège
Feuillets archéologique de la société royale LE VIEUX LIEGE – 1960

MANNONI Edith - Mobilier de Belgique et de la Flandre française.
Coll. : Le
mobilier régional - Edition MASSIN 2001

MAUMENE Albert - Maisons et meubles ardennais et wallons.
Coll. : Vie à la campagne, déc. 1930 - Edition Hachette

PHILIPPE J. Le mobilier liégeois (moyen âge - XIXe siècle), Liège, 2e éd., 1968; 

PHILIPPE J.   - Meubles, styles et décors entre Meuse et Rhin, Liège, éd. Eugène Wahle, 1977.

PHILIPPE J.  - "Le meuble liégeois à son âge d'or le XVIIIe siècle" 
éd. du Perron Liège - 1990

WOLVESPERGES Thibaut - Le Meuble en Belgique – 1500-1800
Editions Racine – 2000  (texte français, néerlandais et anglais)

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Musées     

Liste non exhaustive des musées belges et étrangers ayant des meubles liégeois dans leurs collections.

Liège

Le musée d'Ansembourg,

Bruxelles

Musées Royaux d'Art et d'Histoire

Gand

Musée des Arts décoratifs (Design Museum)

Modave

Château de Modave

Verviers

Musée d'archéologie et de folklore

Maastricht

Museum Spaans Gouvernement

Amsterdam

Rijksmuseum

Paris

Musée des Arts décoratifs

Aachen

Couven Museum

Berlin

Kunstgewerbemuseum

Kunstgewerbemuseum Köpenick

Dusseldorf

Kunstmuseum

Frankfurt

Museum für Kunsthandwerk

Hamburg

Museum für Kunst und Gewerbe

Köln

Kölnisches Stadtmuseum

Wetzlar

Palais Papius

Oslo

Museum of Applied art

 

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